Forcoms: FORMATION - COMMUNICATION
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Besoin  /  Libre  /  Ouverture  /  Gagnant

Vive l'improductivité!

2/3/2017

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Il y a quelques mois, une consoeur en formation d’adultes me relatait une conversation avec son futur ex-conseiller ORP. Vous savez ces personnes chargées de vous soutenir lorsque vous avez maille à partir avec le marché du travail. Vous n’avez jamais eu l’occasion d’en fréquenter? Alors dites-vous que vous avez eu de la chance… jusqu’à présent. Au cas où vous l’ignoreriez encore, le travail sera bientôt une denrée rare. Les robots vont prendre nos places!
Mais revenons à notre mouton noir. Nous sommes à la veille des fêtes. C’est le dernier entretien de l’année. Le fonctionnaire s’agite devant son ordinateur. Où diable va-t-il bien pouvoir indiquer tous ces mandats de formatrice dans sa grille d’évaluation? Ils ne rentrent dans aucune case. Mauvais pour les statistiques. À court d’idées, le conseiller exaspéré finit par dire: «Je ne sais pas que faire de vous, vous êtes improductive!»
C’est sûr que c’est plus simple de compter le nombre de dossiers aux normes ISO produits à la chaîne selon des processus de plus en plus abscons que d’accompagner des adultes dans leur processus d’apprentissage au quotidien. Quant à la notion même d’improductivité, je me demande pourquoi je m’obstine à scribouiller ce genre de réflexion selon un rythme — disons personnel — plutôt que de me contenter de liker des news sur la toile magique et de préférence des fake news, activité nettement plus productive. Pendant qu’on y est, si jamais un robot souhaitait remplacer le brillant conseiller, perso, je n’y trouverais rien à redire. Tant qu’à être inhumain, autant l’être totalement.
Sylvie Chevalier
 
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Smartphobie

7/11/2016

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J’ai décidé de changer de Smartphone. Pas de marque. En la matière, je suis du genre fidèle, avant tout par commodité. Une fois un système d’exploitation adopté, plus facile de s’y retrouver au fil des mises à jour. Et c’est justement à la suite d’une mise à jour que je me suis décidée à passer au modèle supérieur après 18 mois à peine d’utilisation...
En ce temps-là, je pensais avoir fait un achat réfléchi en évitant de céder aux tentations de la consommation excessive. Je me suis vite rendu compte que j’avais sous-estimé mes besoins ou plutôt ceux de mon compagnon sans fil. De plus en plus performants ces petits engins sont aussi de plus en plus gourmands. Du coup, plus le choix, je devais prendre un modèle plus adapté à mes besoins ou m’adapter à ceux de mon Smartphone déjà dépassé…
Par la même occasion, j’ai modifié mon abonnement. Ben oui, je n’allais quand même pas me saigner pour acquérir un pur-sang et me limiter ensuite à le faire cavaler sur de la bête 3 G. De quoi je parle? De mon Smartphone, pardi! Ou de ma nouvelle mégalomanie téléphonique…
Ah oui, parce que de nos jours, il ne suffit plus de choisir un mobile dernière génération, ni de sélectionner un abonnement complète option. Non, il faut encore trouver l’habillage adéquat pour le nouveau joujou ultra sensible. Coque, housse, fourre? En plastique, cuir, imitation bois? Avec ou sans clip aimanté? Avec ou sans fausse fourrure, fausse dorure, vraie « enfoirure »?
​Finalement, c’était peut-être plus simple à l’époque des pigeons voyageurs. En y repensant.. un peu l’impression d’être restée à l’état de pigeon.
 ​Sylvie Chevalier

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Les maux-clés de la communication

10/8/2016

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Ma meilleure amie m’expliquait l’autre jour que les nouvelles générations, habituées à la musique numérique, auraient du mal à écouter une symphonie à l'avenir. Leurs oreilles ne supporteraient plus la complexité d’un morceau musical. Rien à voir ici avec la prétendue supériorité d’une composition classique sur un rock endiablé ou un rap pertinent, mais sur les effets indirects de la facilité technologique. Pour des questions de stockage, la musique en poche est la plupart du temps compressée et donc, appauvrie.
C’est un peu comme si vous passiez soudain du fast food à la table gastronomique. Vos papilles auraient du mal à éprouver du plaisir dans le trop riche bouquet de saveurs offert à votre palais.
Et il en va de même avec l’écriture. Tenez, en ce moment, limitée par l’exercice du blog, je concentre ma pensée en quelques simples alignements de lettres. Forcément réducteur.
Dans un monde où la communication a pris une telle importance, la multiplicité des messages instantanés me laisse perplexe. Oui, je suis informée toujours plus rapidement en 1 image, 2 sons, 3-4 mots-clés, mais le suis-je mieux pour autant? 
Sylvie Chevalier
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A chacun son rôle, à chacun sa responsabilité

21/4/2016

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Lors d’un récent débat, un pionnier de l’animation socioculturelle dressait un parallèle ou – plus exactement – soulignait la différence entre éducateur et animateur socioculturel. En résumé, son exposé faisait remarquer que l’éducateur se concentre en priorité sur l’individu, alors que l’animateur socioculturel s’intéresse d’abord au groupe.
J’établis un constat similaire entre le métier d’enseignant et celui de formateur d’adultes. Si le premier veille au transfert d’un savoir à des individus, le second accompagne une somme d’individus – autrement dit un groupe – dans le développement de stratégies d’apprentissage.
Bien qu’exerçant des professions complémentaires, éducateur, animateur socioculturel, enseignant et formateur poursuivent des objectifs distincts. Rien d’étonnant dès lors à ce que chacun privilégie une approche spécifique lorsqu’il intervient au sein d’un groupe. Là où l’affaire se corse, c’est lorsqu’ils se partagent le même groupe. À ce moment, la définition d’un cadre précis d’intervention et de règles communes de fonctionnement prend toute son importance.
En effet, il s’agit de se mettre d’accord sur ce qui permettra à chaque intervenant d’exercer son métier avec efficacité, plaisir et surtout sens. En définitive, le but ultime ne réside-t-il pas dans le fait de proposer aux participants les conditions leur permettant d’évoluer dans leur parcours de vie de la manière la plus autonome possible ? Mais pour que l’éducateur, l’animateur socioculturel, l’enseignant et le formateur puissent se positionner clairement encore faut-il que leurs mandants leur donnent les moyens d’agir concrètement. 
​Sylvie Chevalier
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Ce Léman qui communique si bien

3/2/2016

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J’en ai passé des heures à arpenter les bords du Léman. Par tous les temps ou, du moins, à toutes les saisons. Au cours de mes balades, j’ai aimé me laisser couler dans la seule contemplation de ses reflets lacustres si parlants.
J’aime la vivacité que le lac affiche au printemps. L’indigo vibrant de ses eaux reflète la vraie nature de son tempérament faussement dormant. Non sans une étonnante nostalgie, il me rappelle alors l’intensité des rivages du Saint-Laurent.
L’été, il se met parfois en colère. Selon les circonstances, il commence par gronder en surface. Puis, il rassemble son écume ombrageuse qu’il propulse avec une effrayante puissance vers les cieux dont il partage alors la sombre humeur jusqu’à se confondre avec eux. Mais il lui arrive aussi d’exprimer son agacement dans d’impertinents éclats mousseux qui tranchent avec la beauté de sa rage émeraude.
En automne, il se part d’un manteau moucheté de paillettes dorées, échappées des vignobles alentour. À mesure que les jours s’éloignent, il prend lui aussi ses distances avec la frénésie trop prenante de ses courtisans. Il se prépare à entrer en hiver.
​C’est peut-être à cette période de l’année que je le préfère. Sa sérénité délicieusement glacée n’en souligne que mieux les contours de son authenticité retrouvée. En ce début 2016, je n’ai jamais autant souhaité communiquer avec la même force que le Léman. 
​Sylvie Chevalier
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L'expérience formatrice

21/12/2015

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J’ai fait une belle connerie. Une de celles qu’on aimerait pouvoir glisser sous le tapis au plus vite. C’était il y a 11 jours. Prise dans un tourbillon festif marquant la fin d’une année agitée et l’aboutissement d’un projet qui me tenait à cœur, j’ai ressenti le besoin impérieux de lâcher les chevaux. Habituée à ne jamais faire les choses à moitié, j’ai atteint des degrés qualifiés d’hallucinants. Certes, le contexte explique en partie mon comportement inadapté. Pour le reste, je n’ai aucune excuse. Je connaissais le cadre, j’ai composé avec les règles jusqu’à en perdre de vue l’objectif essentiel. 
Je suis la seule à payer les conséquences de ce fâcheux événement. Heureusement. J’ai compris le code et ça me fera les pieds. Mieux que ça, je pense que cet événement se révèle positif pour moi, car très instructif. Ce qui m’amène à dresser un parallèle avec mon activité de formatrice d’adultes. 
Je conçois des formations issues des courants pédagogiques humaniste et fonctionnaliste. À plusieurs reprises, j’ai vérifié l’utilité de bien définir le cadre d’intervention, tant pour les participants que pour moi-même. Il délimite le « terrain de jeu » dans lequel chacun pourra expérimenter la pertinence de ses connaissances, évaluer les compétences acquises, constater les changements réalisés. 
Il y a 11 jours, le fait d’avoir été confrontée de manière pratique à la théorie m’a donné la possibilité de transformer une douloureuse leçon en un apprentissage durable. Vivement 2016 pour mettre ce dernier en application.
Sylvie Chevalier

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Formation de quoi? D'adultes!

9/11/2015

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Formation: groupe de végétaux présentant, en dépit des différences des espèces, un caractère biologique et un faciès analogues. Après réflexion, cette définition botanique de la formation, proposée par Antidote, pourrait tout aussi bien s’appliquer à ma profession.
​9 fois sur 10, lorsque je précise que je suis formatrice d’adultes, mon interlocuteur me regarde avec de gros yeux et me demande: «formatrice de quoi»? D’adultes! Pas sorcier quand même. Essayons avec une définition.
Adultes: espèce aux différents faciès qui – bien que se voulant analogues – se caractérisent par leur faculté à se composer, se décomposer, se recomposer au rythme de l’existence éphémère d’un groupe en formation. C’est au cœur de ce processus à chaque fois unique qu’il s’agit d’intervenir avec la flexibilité nécessaire à l’expression de la créativité des éléments en présence tout en maintenant un cadre de fonctionnement garantissant l’atteinte des objectifs d’apprentissage.  
Finalement, plus qu’elle ne s’explique, la formation d’adultes se pratique. Non?
​Sylvie Chevalier
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La comm, késako?

29/10/2015

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Bienvenue sur le blog de forcoms. Un espace d’expression sans prise de tête ou alors, juste ce qu’il faut pour titiller les neurones, histoire de vérifier si elles sont encore toutes à leur place. Prenons, par exemple, l'image de fond d’écran de ce blog? Késako? Un ours polaire nageant au milieu de l’océan, accroché à un baril, pardi! Pas très évident à première vue? Sans doute. Comme souvent le cas en communication.
Entre ce que je pense,
ce que je veux dire,
ce que je crois dire,
ce que je dis,
ce que vous voulez entendre,
ce que vous entendez,
ce que vous croyez comprendre,
ce que vous voulez comprendre,
et ce que vous comprenez,
il y a au moins 9 raisons de ne pas réussir une communication. Mais aussi 9 raisons de commencer ensemble une rencontre ponctuée d’interactions enrichissantes.
Voyez-vous maintenant cet ours polaire? Oui? Non? Que voyez-vous? Le baril est dans votre océan. Bonne traversée. 
Sylvie Chevalier
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