Lors d’un récent débat, un pionnier de l’animation socioculturelle dressait un parallèle ou – plus exactement – soulignait la différence entre éducateur et animateur socioculturel. En résumé, son exposé faisait remarquer que l’éducateur se concentre en priorité sur l’individu, alors que l’animateur socioculturel s’intéresse d’abord au groupe.
J’établis un constat similaire entre le métier d’enseignant et celui de formateur d’adultes. Si le premier veille au transfert d’un savoir à des individus, le second accompagne une somme d’individus – autrement dit un groupe – dans le développement de stratégies d’apprentissage.
Bien qu’exerçant des professions complémentaires, éducateur, animateur socioculturel, enseignant et formateur poursuivent des objectifs distincts. Rien d’étonnant dès lors à ce que chacun privilégie une approche spécifique lorsqu’il intervient au sein d’un groupe. Là où l’affaire se corse, c’est lorsqu’ils se partagent le même groupe. À ce moment, la définition d’un cadre précis d’intervention et de règles communes de fonctionnement prend toute son importance.
En effet, il s’agit de se mettre d’accord sur ce qui permettra à chaque intervenant d’exercer son métier avec efficacité, plaisir et surtout sens. En définitive, le but ultime ne réside-t-il pas dans le fait de proposer aux participants les conditions leur permettant d’évoluer dans leur parcours de vie de la manière la plus autonome possible ? Mais pour que l’éducateur, l’animateur socioculturel, l’enseignant et le formateur puissent se positionner clairement encore faut-il que leurs mandants leur donnent les moyens d’agir concrètement.
Sylvie Chevalier
J’établis un constat similaire entre le métier d’enseignant et celui de formateur d’adultes. Si le premier veille au transfert d’un savoir à des individus, le second accompagne une somme d’individus – autrement dit un groupe – dans le développement de stratégies d’apprentissage.
Bien qu’exerçant des professions complémentaires, éducateur, animateur socioculturel, enseignant et formateur poursuivent des objectifs distincts. Rien d’étonnant dès lors à ce que chacun privilégie une approche spécifique lorsqu’il intervient au sein d’un groupe. Là où l’affaire se corse, c’est lorsqu’ils se partagent le même groupe. À ce moment, la définition d’un cadre précis d’intervention et de règles communes de fonctionnement prend toute son importance.
En effet, il s’agit de se mettre d’accord sur ce qui permettra à chaque intervenant d’exercer son métier avec efficacité, plaisir et surtout sens. En définitive, le but ultime ne réside-t-il pas dans le fait de proposer aux participants les conditions leur permettant d’évoluer dans leur parcours de vie de la manière la plus autonome possible ? Mais pour que l’éducateur, l’animateur socioculturel, l’enseignant et le formateur puissent se positionner clairement encore faut-il que leurs mandants leur donnent les moyens d’agir concrètement.
Sylvie Chevalier